Venue de Sylphisius et de son escorte

Page ouvrit les portes de la salle d'apparat suivi par les visiteurs et les Templiers qui les avaient accueillis.

"Installez vous je vais quérir les membres de l'ambassade et de l'inquisition."

Puis les saluant tous il sorti rapidement.

En guise de remerciement, Sylphisius gratifia l'homme d'un prière.

"Qu'Aariba vous benisse !"

Pendant que Page s'en allait prevenir les concernés, le vieux Prêtre s'installa à son aise dans un fauteuil qui lui parut tout de suite convenable.

Hidan rentra a son tour dans la piéce,il fit mine de controler l'endroit et se posta dans le coin d'un mur.

Poeri entra dans la pièce et vint saluer Sylphisius ainsi que son escorte.

"Bienvenue en ces murs, qu'Aariba veille sur vos pas et vous guide."

Après les paroles rituelles, il les invita à s'intaller confortablemet, pendant que lui même prenait place dans un fauteuil. Des plats furent amenés accompagnés de boissons.

"Cher Sylphisius, c'est un grand plaisir et honneur que de vous recevoir. J'espère que vous avez fait bon voyage. Quelles nouvelles apportez vous de votre belle cité de Bélériand ?"

Sylphisius, une choppe à la main s'attela à raconter les dernières nouvelles du pays frontalier.



"Et bien tout va trés bien, notre nouvel Empereur Kadea Owaryn règne
avec fierté. De nombreux travaux sont en cours, nottament la
constructio d'un poste avancé au sud."



Il se baissa et parla moins fort.



"On redoute quelques attaques !"



Se rassayant confortablement, le Prêtre repondit poliment aux attentions de son hôte.



"Et quant au Temple Messire Poeri ?"

Les nouvelles n'étaient pas mauvaises, l'Empire certes redoutait une attaque, mais c'était le cas de aussi du Temple.

"Nous avons eu a faire face à une période difficile, et à la mort du Capitaine de la garde du Temple. Cependant, à coté de cela, nous nous portons plutôt bien, nous avons eu une naissance, et les froids de Lanjis n'ont pas empêché les fidèles de continuer à venir bénéficier des bienfaits du Temple."

Poeri se servit un verre de vin blanc d'Argelas.

"J'espère pouvoir un jour prochain vous rendre également une visite dans votre si belle capitale. On m'en a vanté les charmes si souvent que j'ai l'impression de la connaître, et je regrette de ne m'y rendre point."

Il bu une gorgée puis demanda :

"Que pouvons nous faire pour vous cher ami ? Je suppose qu'un aussi long voyage correspond sans doute à une mission. Depuis la demande de votre ambassadrice Dame Lunha de revoir notre traité d'Alliance, j'avoue notre perplexité..."

Sylphisius partit d'un bon rire.

"Ne vous inquietez pas ! Si Dame Lunha est venue ici, c'était car nous avions beosin de tout clarifier pour la venue du nouvel Empereur. Les documents n'avaient pas tous été soigneusement concervés..."

Le Prêtre tira sur sa barbe et regarda fixement Poeri.

"Si nous sommes tous ici en cejour, cela n'a rien à voir avec nos habituels besognes. L'année touche à sa fin, et les fidèles d'Aariba se devaient pour beaucoup d'entreprendre un pelerinage. Et cette année notre destination... Vous la connaissez !"

Puis se rappelant les manières, il prefera ne pas inquieter Poeri sur le temps qu'il resteraient.

"Mais nous ne vous improtuneront pas plus d'un jour ou deux tout au plus. La visite de ce lieu saint, et eventuellement si vous nous y autorisez, la vue du Sceptre d'Aariba, en rejouiraient plus d'un !"

Chiyo etait resté a l'ecart avec Nessa. Celle ci commencant a marcher, avait pour habitude de trainer partout, et d'attraper tout ce qu'elle trouvait sur son passage. Chiyo qui ne voulait pas importuner le grand prêtre l'attrapa, et la reporta dans ses bras.

Messires....Avez vous encore besoin de moi ? Ou je peux commencer a m'occuper de la disposition des chambres pour nos hotes ?

Poeri baissa la tête après les paroles de Sylphisius. Puis une idée commença à germer dans son esprit. Lentement, puis de plus en plus fort.

Il regarda Chiyo et Nessa. Tous au Temple savaient que la situation était critique, et la venue des pélerins de Sylphisius pouvait être une magnifique occasion d'aide.

"Oui Chiyo, tu peux aller donner les ordre nécessaires."

Puis il se tourna vers Sylphisius.

"Il se trouve que nous avons eu un drame au Temple voici quelques temps et le problème n'est toujours pas résolu. Peut être nous aiderez vous..."

"Votre venue ne nous dérange pas du tout, et vous pouvez rester aussi longtemps que vous le désirez bien sur. Surtout si vous désirez voir le Sceptre. Nous... Nous allons devoir nous en servir, et cela serait un honneur que de vous avoir à nos cotés pour accomplir ce rituel."

Il hésita puis poursuivit.

Le visage de Sylphisius devint plus dur lorsqu'il entendit que l'on
devait user du Sceptre. Mais il n'avait pas à juger les agissements de
ses nobles alliés, et savait qu'ils feraient comme toujours ce qui est
juste.



"Je dois avouer que la surprise est grande... Mais il plaira à plus d'un d'observer les pouvoirs du Sceptre."



Se devant de remercier convenablement Poeri, le vieil homme se leva et s'inclinant ajouta :



"Qu'Aariba vous accompagne toujours."



Il se rassit raidement.



"Et quant est-il de cette utilisation du Sceptre, si vous m'autoriser à en prendre conscience ?"

La honte tenaillait l'esprit de Poeri. Evidemment cela se saurait à un moment ou un autre, et il était désormais devenu nécessaire de dévoiler ce qu'il c'était passé. Pas forcement tout, mais la résultat oui. Il prit une profonde inspiration puis se lança.

"Sylphisius, nous savons tous qu'utiliser une arme divine est un évènement rare. Et grave. Aujourd'hui nous y sommes contraints par la nécessité la plus dure..."

Il se resservit du vin, regarda son verre puis releva son regard vers le grand prêtre de l'Empire.

"Le Temple ne bénéficie plus de l'Aura de la Déesse. Il a été souillé. Nous n'avons rien pu faire, car nous n'avons pas eu le temps d'intervenir. F'lon pourrait nous en dire plus puisqu'il a quasiment assisté à la scène. Je vais l'envoyer chercher d'ailleurs, s'il n'est pas occupé."

L'Inquisiteur fit signe à un serviteur d'aller chercher l'ange.

"Voilà la terrible vérité que nous cachons depuis plusieurs jours, et je vous avoue que votre venue, et votre désir de voir le sceptre fut interprété comme un signe d'Aariba. Je comprends votre étonnement et votre possible déception face à cette nouvelle, mais vous savez aussi bien que moi que la vie se déroule parfois en empruntant des chemins imprévus et malheureux. Il est de notre devoir, car c'est notre charge, de protéger le Temple. Aussi... Je souhaite vous demander, si vous le désirez, que vous participiez avec nous au rituel de resacralisation de ces murs."

Cette "confession" lui coutait. Elle signalait que le Temple n'était pas infaillible. Mais devant les menaces et la venue des pélerins de l'Empire, avouer afin de réparer s'avérait indispensable.

Pendant un instant qui sembla durer une éternité, Sylphisius resta interdit. Il fixait Poerie d'un regard sans sentiments. Aprés s'être laissé aller à la reflexion, il en conclut qu'il n'avait point à juger, ni même à savoir le pourquoi de la "desacralisation" du Temple.

Bon nombre de bléèriandois et lui n'étaient ils pas venus pour voir le Sceptre ? Ils pouvaient être heureux d'avoir même les encouragements de l'Inquisiteur.

"Et bien Messire Poeri, je dois dire que ces aveux sont pour le moins étonnants ! Mais sachez que ce sera pour moi un plaisir..."

Il s'interrompit et se racla la gorge pendant qu'il cherchait ses mots.

"... Que dis-je ! Un honneur de vous aider à cette noble tâche."

"Alors ce sera avec plaisir que nous acceuillerons votre aide."

Un large sourire se dessina sur le visage de l'inquisiteur. Finalement, l'Alliance avait un sens, le Temple avait des amis sur qui compter.

( On dit qu'il n'est jamais trop tard pour reprendre un RP huhu. Je considère juste que le sceptre n'a pas encore été detruit. Si ce rp n'a plus de sens, mieux vaut me faire signe ^^ )

Sylphisius se redressa dans son fauteuil. Glissant une main rapide dans sa saccoche il en tira sa pipe et la tendit vers son interlocuteur.

"Puis-je ?"

Le vieux prêtre n'attendit pas réellement de réponse, et l'alluma, certain de l'accord de l'inquisiteur. Il n'avait pas même songé au fait que son geste puisse paraître insultant.

"Il vous faudra donc..."

Il tira une boufée et souffla lentement la fumée.

"... Me comter de ce dont il s'agit.