Texte by Alramir

Je poste ici un texte ayant pour thème les templiers(ici je parle des fameux chevaliers et non pas de cette guild) ce n'est qu'une partie de l'histoire que je compte écrire alors n'hésiter pas à me dire ce qui ne va pas ^^.


Arthur chevauchait depuis des heures déjà, lui et son compagnon Robert avait un but précis la commanderie la plus proche. Les deux templiers arboraient fièrement la croix rouge de leur ordre, voilà trois ans qu’ils en faisaient partie et leur destin était maintenant les croisades, cette guerre qui n’avait qu’un seul but la libération de Jérusalem la ville du tombeau du Christ et pour cela il devait combattre. Combattre ceux que le Pape Urbain X avait appelé les infidèles, mais ils n’en avaient que le nom c’étaient juste des hommes, des hommes qui avaient une autre foi mais c’était déjà une provocation de trop pour l’Eglise. Bien entendu ceux qui le pensaient ce taisaient, ils n’étaient pas question de dire ce que l’on pensait, l’hérésie était un crime…un crime punit de mort.
Mais les deux chevaliers se préoccupaient peu de tel choses, leurs missions était tout autre. Certes ils servaient l’armée du Christ mais comme tous les templiers leur but était tout autre, un but inavoué secret. Mais les ordres étaient stricte seul les initié du Temple avait le droit de connaître ce secret et personne d’autre. Il était question de la survie de l’ordre religieux. Tout cela préoccupait les deux hommes, mais quelque chose les fit sortir brusquement de leur rêverie.
Quatre hommes leur barraient la route, deux tenaient fermement une épée, un autre une dague et le troisième braquait une arbalète sur eux. L’un deux qui semblait être le chef prit la parole :

-Halte là ! Descendez de votre cheval, jetez vos armes et donnez-nous vos objets précieux et ne discutez pas !

Arthur soupira, des bandits il ne manquait plus que cela. Cet homme ne semblait pas bien connaître les templiers car tous les membres de l’ordre avaient fait vœux de pauvreté, il n’était pas pour eux question de bien ou de richesse : l’aventure templière était avant tout spirituel. Mais les rumeurs allaient plus vite que le vent qui les portait, et celles-ci avaient fait des templiers des hommes riches vivant dans l’or. Effectivement le Temple était riche, mais de terre…l’or des templiers n’était qu’un vulgaire mythe enfin en partie car l’ordre avait bien de l’or mais il ne lui appartenait pas enfin pas tant que ceux à qui elles appartenaient, étaient encore en vie.
Robert se dressa sur ses étrillés, relevant la tête il fixa les quatre hommes. De sa voix rauque il dit :

-N’avez-vous pas remarqué notre symbole ? Nous sommes des templiers, les soldats du christ nos vœux concernent la pauvreté ! Pensez-vous que nous aurons de l’or sur nous ?
Le bandit, sourit et répondit aussitôt :
-Oh mais je m’enfiche ! Vous allez nous donner vos chevaux ! Il y a beaucoup d’or à se faire avec eux deux ! Allez plus vite !

Les deux templiers se regardèrent puis hochèrent la tête, leur décision était prise. Eperonnant leur monture, ils dégainèrent leur épée. Les bandits qui n’avaient aucunement prévu une telle réaction furent désemparé. Les trois acolytes tombèrent face contre terre : mort. Le chef de la bande voyant ses hommes périr devant lui se décida à fuir mais à peine avait-il tourné le dos que l’arme d’Arthur s’abattit sur lui. Son corps s’écroula au sol, sa tête roulant sur le sol, le chevalier qui avait assené ce coup avec force était loin d’avoir perdu sa dextérité au combat.

Une fois le combat achevé les deux hommes reprirent leur route vers la commanderie, ils étaient attendus et ne voulais pas être en retard.


Plusieurs heures c’était écoulé depuis qu’ils s’étaient battu contre les bandits, le crépuscule tombait déjà sur la forêt qu’ils traversaient. Les deux hommes quittèrent le chemin principal sur quelques mètres pour pouvoir bivouaquer, après avoir attaché leurs chevaux à un arbre et allumé un feu. Les deux hommes se tenaient là, assis l’un en face de l’autre, le feu de camps les séparait. Les flammes de ce dernier ondulaient au gré du vent, la lumière rougeoyante dessinant les ombres, des deux chevaliers, sur le sol.
Le plus vieux tenait une carte entre les mains, suivant du doigt le tracé d’un voyage mainte fois étudié. De temps à autre son regard restait posé sur un point précis de la carte et il s’enfonçait pendant quelques instants dans une intense réflexion. Il releva la tête et observa son compagnon.

-Nous passerons de toutes façon par Marseille nous n’avons pas le choix, c’est de là que parte les bateaux.
-Pourquoi ne pas le prendre à Rome ? Nous serons mieux accueillis là-bas.
-Certes mais la traversée des Alpes est bien trop périlleuse à deux. Et il faut que nous arrivions en vie à la Terre Sainte, Arthur.
-Je me fie à ton jugement, nous passerons donc par Marseille. Cela tombe bien c’est la période des tournois…
-Nous n’allons pas là-bas pour jouter.
-Certes mais le temps qu’un navire soit appareiller vers la Palestine nous aurons le temps de nous amuser un peu et de nous couvrir de gloire là-bas.

Robert soupira, l’attitude de son jeune compagnon le désespérait. Avec lui il n’était question que d’honneur, de tournoi, de joute…

-Arthur tu dois cesser de chercher de vaine gloire personnelle. En devenant Templier tu dois œuvrer pour la gloire de l’Ordre et rien d’autre, pour l’acquérir les tournois sont inutiles. Notre but est plus noble et tu le sais alors cesses de ne penser qu’à toi pour une fois.
-Mais il faut que je teste ma valeur au combat…
-Cesses de protester ! Tu es bien assez valeureux, maintenant repose toi je prends le premier tour de garde.

Arthur ne chercha pas à contester une nouvelle fois la décision de son ami et alla se coucher. Quand Robert commençait à s’énerver il fallait mieux le laisser en paix, c’était l’une des choses qu’avait appris le jeune homme sur son camarade.
La nuit se déroula sans accroc, le feu éloignant les animaux sauvage et la présence des chevaliers celle des brigands. Une fois le soleil levé, les deux compagnons montèrent sur leur monture et reprirent la route.

-Allons vers la commanderie la plus proche nous referons là-bas le plein de vivre pour le voyage. A moins que tu ne désires autre chose, Arthur ?
-Non c’est une excellente idée…

Ne voulant pas contrarier son compagnon le chevalier se décida à ne pas le contredire ou tout du moins cette fois-ci. Les deux hommes ne dirent rien et reprirent leur voyage. Tel deux cavaliers errants ils se dirigèrent plein sud, en silence. Seul le son de leurs chevaux et leur équipement venait à se faire entendre.

C'est fou ce qu'il paraissait plus grand sur word Oo (mon écran peut être)

Message editer, la suite et la fin du premier message vient d'être posté ^^

j'aime bien

J'adore, ta beaucoup de talent ! :P

C'est un peu exageré XD

Non ! *frappe*

Pas mal !