Les Templiers
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 [Hrp et HS] Une nouvelle fantastique

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AuteurMessage
Kaio
petemoipalagueule
Kaio


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MessageSujet: [Hrp et HS] Une nouvelle fantastique   [Hrp et HS] Une nouvelle fantastique EmptyVen 8 Aoû - 2:18

Voici une nouvelle fantastique completement HS avec Slayers Online..il s’agit d’un texte assez horrifique

Qui dit nouvelle dit realité donc dans le contexte et en respect avec le post it je prefere que ca reste ici pour son hors sujet justement

Mais avant de commence je tiens aussi a dire que ce texte et la mise en scene que j’ai du faire autour (la raconter devant un jury et un auditorium plein) m’a valu un 19/20 et les ovations pour ma prestance quant a l’originalité dans la narration…capter le public quoi bref c’est une de mes fiertés et j’avais mis des mois a le realiser (4 mois le tout)

Je l’ai appellé ‘la malédiction de lili »


Enfin de retour dans mon pays ! J’étais revenu de vacances en Angleterre, je ne regrettais pas le temps en arrivant à Ostende : la brume, le froid et la même foule toujours pressée de regagner leurs foyers comme chez nos voisins. Il était tard et j’étais le dernier à descendre du bateau.
Je ne distinguais rien à dix mètres mais les bruits de pas d’une ombre éloignée étaient mes guides. Le quai était un parfum marin et le bruit de l’eau qui ondule berçait le port.
Soudain, une scène me paralysa sur place. L’ombre s’arrêta un moment et changea brusquement de forme, j’essuyai mes yeux croyant que c’était une illusion mais cette vision était réelle. Cette chose droite comme un i s’élargit, hurla et deux grandes ailes lui poussèrent dans le dos. Un cri de frayeur se fit entendre et la chose s’envola avec un rire rauque. Tous mes membres tremblaient, la sueur commençait à couler sur mon visage, je n’osai pas m’approcher de cet endroit mais une foule s’empressa d’aller découvrir comme si il y avait eu un meurtre.
« Oh mon Dieu ! », entendis je, « appelez un médecin ! Vite ! » 
Un homme me bouscula dans sa course, il était grand, mince et avait une mallette. Il s’excusa de m’avoir heurté et m’invita à le suivre. Je courus avec lui et la foule s’écarta pour nous faire face à un jeune homme à terre qui agonisait les yeux lointains, l’expression terrifiée il gigotait dans tous les sens.
« Tenez le monsieur ! Je dois à tout pris diagnostiquer son cas ! » me dit il
Il consulta son pouls et s’exclama : Il ne lui reste plus que 24 heures à vivre
« Seigneur ! », répliqua une voix derrière moi, « Cet homme souffre de la malédiction de Lili. Emmenez ce malheureux chez moi ! Je ne connais pas de remède mais seulement ce que c’est. »
Curieux de connaître la suite des événements, j’aidai le médecin à porter le malheureux jusque dans une maison. La purée de pois m’empêchait de décrire l’extérieur de cette demeure mais, après avoir gravis les escaliers, une double porte me faisait penser que c’était une maison spacieuse. A l’intérieur, je pouvais constater qu’elle état bien éclairée, une sorte de résidence secondaire d’un homme aisé mais les crucifix et l’épouvantable odeur d’encens me fit comprendre que l’homme était un ecclésiaste. Un hall gigantesque avec plusieurs doubles portes et un tapis rouge qui séparait la pièce en deux tout en franchissant l’escalier. Je pus distinguer le résidant. Il était de taille moyenne, mal rasé et assez large, portait des vêtements banals. Il avait environ la soixantaine. Son haleine alcoolisée traduisait qu’il revenait d’une soirée.
On portait la victime à l’étage dans la chambre du maître des lieux jusqu’au lit, l’ecclésiaste nous dit :
« Merci pour tout. Je suis le frère Livisse, j’étais moine dans une abbaye non loin d’ici, je connais cette malédiction car cela fait 40 ans que je vis dans la région. »
Il toucha le front de la victime et poussa un soupir. Je remarquai un tatouage d’ancre marin à son bras gauche. Il enchaîna
« Comme les autres, il ne lui reste que 24 heures, nous ne pouvons rien faire pour lui mais vous pouvez toujours l’ausculter Docteur. Docteur ? »
« Oh ! Excusez-moi, je suis le docteur Antonin, chirurgien de formation mais j’ai des connaissances dans la médecine en général. »
« Bien. Et vous monsieur ? »
« Je ne suis qu’un étudiant je me prénomme Damien »
« Et bien messieurs je vous offre ma demeure pour la nuit, si cela ne vous dérange pas. »

Antonin désirant soigner le malade, et moi-même, qui voulait connaître la suite de ce que je considérais comme étant un délire, nous acceptions. Une domestique nous emmena dans nos chambres. Les dortoirs étaient classiques : un lit, une penderie et une salle de bain. Un détail attirait mon attention : un tableau hideux montrant le visage d’un monstre noir avec un sourire sadique, pas d’oreilles, les yeux ensanglantés et trois cornes. Ce démon me glaçait le sang car j’avais l’impression qu’il ne me quittait pas du regard.
Je m’allongeais dans mon lit et tentais, en vain, de m’endormir. Tout ce que j’avais vu aujourd’hui me repassait dans la tête et je ne parvenais pas à détacher de mes yeux ce visage démoniaque. Au plus je me concentrais sur ce portait et au plus je me sentais mal. Soudain, je ressentis un sentiment de peur en moi, ce visage s’anima. Son sourire devenait de plus en plus grand et ses sourcils se fronça….le sourire se fit de plus en plus large. La tête de l’horreur s’avança doucement vers moi, je lâchai un cri de terreur.
Je me réveillai en sueur : ce n’était qu’un mauvais rêve. La pendule m’indiqua qu’il était déjà temps de se lever
Au déjeuner, Livisse expliqua toute l’histoire de la malédiction de Lili.
La voici :
Lili était une petite fille adorable qui vivait avec son père marin. Elle connaissait un bonheur parfait jusqu’à ses 16 ans.
Elle était tombée amoureuse d’un acrobate d’un cirque lors d’une fête locale. Son père ne le voulait pas, il voyait pour elle une grande vie de richesse, une bonne profession, etc.
L’adolescente et son papa se disputaient régulièrement et de plus en plus violement au fil des semaines. Le paternel, dégoûté, quitta subitement la maison et pris le large sans jamais revenir. Sa fille en eut des remord et pria Dieu pour que son père lui revenait.
Lili devenait de plus en plus mystérieuse et, surtout, agressive envers son petit ami. Elle le soupçonnait d’avoir une autre fille dans sa vie et finît par le poignarder en plein cœur.
Le soir même, Le port fut réveillé par des battements d’ailes et des bruits bizarres faisant penser à un sac de viandes que l’on traînait à terre. Il allait vers la maison de Lili, on entendit un cri puis plus rien. Des témoins jurent avoir vu un démon ailé.
« Le même démon que celui de la veille ? » demanda le médecin 
« Je ne l’ai jamais vu en vrai mais je suppose que c’était le père qui est revenu du monde des morts sous l’apparence d’une créature. Depuis cette histoire, toutes personnes se promenant la nuit à l’extérieur, est exposée à un danger mortel », répondit Livisse, « Bon, il est temps pour vous de repartir. J’espère que cette histoire ne vous tracassera pas. Oubliez là c’est plus simple. »
« Facile à dire ! », m’indignai je, « Nous venons d’être témoin d’une scène surnaturelle et vous voulez que je l’oublie ? »
Livisse reprit : « Je comprend votre frayeur mais je ne peux que vous conseiller cela pour vivre sans la crainte ». Il me prit l’épaule puis continua : « Croyez moi ! Notre Seigneur aura pitié de nos âmes et nous enverra un signe pour exorciser cette chose. J’ai la Foi »
Inutile d’insister : je décidai ses conseils.
Je pris donc congé de lui en le remerciant de son hospitalité. En me rendant dans ma chambre, pour reprendre mes bagages, je m’aperçu que le tableau avait changé : ce n’était plus un démon mais le portrait de Livisse qui sourit avec, en arrière plan, une petite embarcation. J’en restai bouche bée. Qu’est devenue cette peinture ? L’avais je rêvée ? Plus fort encore : en passant près de la Chambre du moine, le corps de la victime avait disparu ! Cette maison me donnait la chaire de poule, je la quittai rapidement. J’avais vu assez de bizarreries pour le restant de mon existence.
Le soleil était revenu, Ostende était animé par les touristes et le chant des mouettes
Antonin m’accompagna jusqu’à la gare, nous nous jurions de ne rien répéter de ce que nous avions vu. 

Nous prîmes ensuite le train en direction de Mons. En regardant par la fenêtre j’eus une hallucination : Livisse était sur le quai me saluant avec un sourire sadique. Mon cœur me faisait mal. Antonin me jura que personne n’était sur le quai mais me grimaça de terreur quand il me prît mon pouls.
Il ne me restait plus que 23 heures à vivre, tout était clair dans mon esprit. L’ancre du tatouage était celui du père de Lili. J’avais passé la nuit chez un démon.
A chaque heure qu’il me restait, j’avais de plus en plus mal. Antonin m’aida à me rendre à l’hôpital de Soignies.
Ma main tremble de plus en plus. Je suis incapable de continuer

(pour la prestation j'avais pris le role d'un moine..a la fin je montre mon tatouage et je dis au public "je vous remercie de votre attention vous avez passé un moment.......avec un monstre!!!!!!)
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