espace detente le ''Made in Eratous''

Une lumière, une silhouette
Tel un squelette

Avançant dans la nuit
Dois-je bouger, non paralyser je suis
Que dois-je faire telle est la question
Dois-je crier oui mais ne sort aucun son
Mon seul espoir prier.

Prier si fort pour que je sois sauvée
Alors je m’exécute
Sur un son de flûte
Puis soudain, un murmure au creux de mon oreille.

Plus qu’une envie: que sonne le réveil
Puis mon corps fut parcouru
Par un froid extrême du jamais vu
Que m’arrive t-il?

Alors je me dis ainsi soit-il
Prenant mon courage à deux mains
Et ne pouvant attendre le lendemain
J’entrouvris mes yeux avec poigne
C’est alors que la silhouette s’éloigne
Je voudrais la saisir.

Cete personne, ce flux d’énergie
Qui ce soir là m’a redonnée espoir
Et de ce fait l’envie de me battre contre le désespoir.

Pour Koan By Eratous

Et il pleuvait sur tous les murs
Dans la rigole de nos yeux
De ces rivières en murmures
Larmes de sel au bout des cieux
Sur les façades des demains
Courait le bruit de nos fissures
En des déluges sans refrain
De tous nos bleus nos meutrissures

Et il pleurait sur tous les vides
De mes déveines dans tes mains
Te souviens-tu des mots humides
Qui se glissaient dans nos crachins
Les failles déversaient leurs cris
En nos étangs de déchirures
C’était l’amour c’était l’ennui
T’en souviens-tu c’était l’usure

Et il pleuvait sur tous les temps
Dans les ruelles de nos bras
Ces désertées de nos printemps
Transies du vent transies de froid
Et la gangrène à nos espoirs
Grimpait maligne à l’horizon
Je n’ai pas vu venir le soir
Aux océans de l’abandon

Alors j’ai pris mon parapluie
Pour en border mes solitudes
C’était la fin c’était la nuit
Et mes torrents d’incertitudes

Pensée a mon père....

=O

c'est beau ! Smile

A Lisèn , une lapine bien espiègle

Même les lapines sont belles

Quand revient la bonne saison,
Que la nature est en éveil,
Dans les fourrés, dans les buissons,
La faune aussi sort du sommeil.

Sous ce soleil du mois de mai
Bien assise sur son derrière
Jolie lapine est aux aguets
Halte en sa route buissonnière.

Ô avouez qu’elle est mignonne,
Son poil lustré comme la soie
Et sa petite queue friponne
Qui fait l’effet d’un grand pavois.

Et de très loin vont accourir
Les chauds lapins trop pleins d’amour
Qui tous voudraient bien la séduire
Et se pressent à lui faire la cour.

C’est une très belle lapine
Du charme à faire damner un daim
Jouant du râble, libertine,
Aguichant les messieurs lapins.

Par petits bonds, ils la poursuivent,
C’est à qui sera le plus beau,
Aura la course la plus vive
Et saura être son " Jeannot ".

Ici, sous peu, dans la clairière
Où vont jouer les tourtereaux
Viendront agiter leur derrière
Une nuée de lapereaux.

By Eratous Pour Dâme Lisèn...

Ambassadrice Nombre de messages : 1507 Age : 38 Date d'inscription : 17/11/2004

Je crois que tu ne pouvais pas faire mieux !

Merci mon chou à la crème ^^ C'est ... Indescriptiblement parfait !

Merci ca me touches :p j'en fais un autre sur Shura je dois trouver des idées donc je dois me concentrer :s

La nuit était déjà tombée depuis un temps. Une tempête violente faisait rage, le vent soufflait fort et une pluie glaciale tombait sans jamais s’arrêter. Les vagues allaient s’écraser sur les récifs avec une force incroyable et parfois elles arrivaient jusqu’à la petite maison construite au bord de la falaise. Les dieux avaient du être fort contrariés pour ainsi être en colère.

A l’intérieur de la maison, une fille adolescente et un jeune garçon étaient attablés et essayaient tant bien que mal de manger ce que leur mère avait préparé. Ils avaient peur qu’il arrivât quelque chose à cause de la tempête bien que leur père eût tout fait pour que rien ne se passât jamais en ce temps désagréable. Après le repas, comme personne n’arrivait à fermer l’œil, il se mit à raconter des histoires de leur famille et des histoires extraordinaires avec des dragons, de puissants sorciers ou encore des héros sans peur. On écoutait attentivement et seul le vent perturbait le cours des récits en soufflant de temps en temps une bougie.

La nuit avançait lentement dans la tempête qui ne cessait pas depuis des heures. Les histoires se suivaient les unes après les autres jusqu’à ce quelqu’un vînt frapper à la porte. Qui pouvait venir à cette heure et par ce temps abominable ? Le père dit :
« Allez les enfants, il faut aller se coucher, il est bien tard. La suite, ce sera pour plus tard. »
Les enfants s’exécutèrent, suivis par leur mère. Encore une fois on entendit frapper, le père se dépêcha pour ouvrir. C’était un jeune homme, plutôt mince avec des habits complètement mouillés qui se présenta devant lui. Le père le fit entrer, le débarrassa de sa veste puis lui présenta une chaise avec un reste de repas. Il avait l’air d’un étranger, sur le moment il semblait un peu sous le choc et remerciait sans arrêt. Le père lui demanda gentiment ce qui l’avait emmené ici et pourquoi il était sorti par un temps pareil. L’étranger répondit, plus à son aise, plus calme et demanda enfin l’hospitalité pour quelques jours. La famille ne la lui refusa pas, déjà car le temps ne permettait pas le refus et que de toute façon, il n’y avait rien à reprocher à cet homme reconnaissant. Le père lui montra alors un lit inoccupé et tous essayèrent de fermer les yeux malgré le vacarme extérieur.

La nuit laissa sa place au jour et la tempête s’estompa. Le père avec sa femme se leva puis marcha vers la chambre de l’invité. Il n’était plus dans son lit qui était d’ailleurs fait. Ses affaires traînaient cependant encore tout autour. Par la fenêtre on pouvait le voir marcher en bas sur la plage, regardant les beautés de Nature. La famille se réunit à nouveau autour de la table, pour manger un petit quelque chose. Cela fait, chacun alla faire la tâche pour laquelle il avait été désigné.
Le temps passa et le soleil montrait qu’il était à nouveau l’heure de manger. L’étranger toujours sur la plage fut rejoint par la fille qui voulait l’avertir. Le sable était encore humide et çà et là il y avait des débris de bois apportés par l’océan. L’étranger était assis sur un rocher et regardait l’horizon. Il détourna son regard au son des pas, et sourit à la vue de cette jeune femme qui était semble-t-il pleine de charmes :
« Venez Monsieur, nous allons passer à table, je suppose que vous devez avoir faim maintenant. »
La voix était calme et mélodieuse. L’étranger acquiesça et sauta vers elle. Il se présenta et elle fit de même. Sur le court chemin menant à la maison, ils discutèrent encore et firent connaissance. Le repas était bon et l’étranger ne se gênait pas pour le rappeler régulièrement tout en jetant quelques regards discrets à la jeune adolescente dont les traits l’avaient comme ensorcelé. Après le repas, ils se revirent encore un peu jusqu’au crépuscule et encore un peu la nuit. Elle lui parlait avec douceur et il la contemplait comme si elle était d’essence divine.

Le lendemain matin, encore une fois l’étranger était sorti avant que toute la famille se levât. Il était à nouveau sur la plage en train de marcher. Cette fois-ci le lit n’était pas fait et les affaires étaient éparpillées un peu partout dans la petite chambre. La mère alla donc, après avoir pris son petit-déjeuner, ranger un peu tout cela et faire le lit. Ainsi les draps trouvèrent la position parfaite, les vêtements furent mis à laver s’ils étaient sales et elle prit le sac pour le mettre dans un coin. Quand elle posa le sac, un médaillon sortit d’une des poches et attira la curiosité de la mère. Qu’était-ce donc que cela ? Elle croyait l’avoir déjà vu, mais où ? Elle appela son mari qui vint et inspecta à son tour l’étranger collier. Pour lui aussi, le médaillon n’était pas inconnu mais lui non plus ne se souvenait pas d’où il le connaissait. Ils le remirent donc dans la poche et retournèrent à leurs tâches respectives.
Le jour se passa pareillement que le précédent jusqu’au soir où le père se souvint tout à coup ce que représentait l’image du médaillon. Les brigands de la région…

La nuit passait et le père réfléchissait. Il n’allait tout de même pas mettre l’étranger à la porte. Il n’avait rien fait, n’avait pas fait quelque chose qui prouvait seulement sa culpabilité. Peut-être avait-il seulement ramassé le médaillon quelque part où avait eu lieu une altercation entre les brigands et la Garde ? Il fallait lui laisser une chance et attendre. De toute façon, il partira de lui-même dans peu de temps.

Plusieurs jours s’écoulèrent et le lien entre l’étranger et l’adolescente se renforça. Ils s’aimaient. Ils discutaient de tout et de rien, le plus discrètement possible pour ne pas éveiller quelque soupçon de la part du reste de la famille. Chaque matin il allait sur la plage et quand le soleil était au zénith elle le rejoignait joyeusement pour lui dire que la famille passait à table. Et ainsi de suite…
Le père n’était pas entièrement dupe et surveillait sa fille. Il ne lui avait rien dit à propos du médaillon et il valait mieux qu’elle n’en sache rien. Il voulait la protéger au cas où ses soupçons seraient réels.

Jusque là, la relation entre les deux jeunes amoureux n’était basée que sur la parole, mais il fallut un jour où l’étranger voulu embrasser son aimée, preuve de ses sentiments. Le père à la fenêtre vit cela et n’accepta pas qu’on touche à sa fille sans son accord. Il laissa encore un jour s’écouler puis il alla voir l’étranger assis sur son rocher en train d’observer la beauté infinie du grand océan. Une discussion assez violente s’en suivit, les explications de l’étranger ne satisfaisaient pas le père. Pourtant il ne semblait pas mentir et son amour semblait pur. Le père n’entendit rien :
« Toi le bandit, n’ose plus t’approcher de ma fille ou bien seulement l’aimer ! »
Et pour ne pas faire trop de mal à sa fille, il lui conseilla de partir le lendemain matin quand elle dormira encore. L’étranger ne pouvait rien faire contre, il n’avait pas le choix, il fallait qu’il parte. L’idée d’enlever celle qu’il aimait lui vint à l’esprit, mais il l’abandonna vite car il savait que le père veillerait à ce qu’il ne fasse rien à part partir.

L’étranger dormit que peu et bien mal. Le père, lui, ne voulait pas dormir, il attendait que son invité exécute son ordre. Avant l’aube, le sac était prêt, c’était la fin de son aventure dans cette maison. La porte se referma doucement. Le père alla vérifier qu’il était bien parti. Sur la table de la petite cuisine était posé une lettre. Quand la fille se leva, le père la lui tendit :
« Il est temps que je parte… »
Elle mit sa tête entre ses mains. Elle pleurait. Elle pleurait un homme qu’elle avait aimé, sûrement le premier. Son père essaya de la consoler, en vain. Il était trop tôt.

La famille n’entendit plus jamais parler de leur inviter. Personne ici n’a jamais su qui il était vraiment et ce qui l’avait emmené jusqu’à eux. La matinée était douce, le vent léger et la mer calme

Dans une petite maison en ville, au bord du lit, un jeune garçon et son grand père.

« Dis Grand-père, tu pourrais me raconter une histoire avant que je m’endorme ?

-Pourquoi pas ? Quelle histoire tu veux ? Celle du prince et du Griffon ?

-Oh non…Tu me l’as déjà raconté dix mille fois, je la connais par cœur ! J’en veux une que tu n’as jamais raconté a personne…Une histoire unique.

-C’est difficile…Attends voir…Je ne suis pas sûr d’avoir ça dans ma vieille tête.

-S’il te plait, cherche pour moi !

-Eh bien…il me semble avoir une petite histoire en réserve que je n’ai jamais raconté a personne parce qu’on m’aurait pris pour un fou.

-Vas y dis moi !

-Patience mon petit ! En fait c’est une légende. Une très vieille légende qui m’a été conté par un vieil homme dans mon enfance. Enfin je parle de légende mais lui me disait que c’était bien vrai.

-C’est quoi le nom de cette légende grand-père ?

-Elle se nomme la légende de la planète bleue. Tu veux que je te la conte ?

-Oui ! Oui ! J’aimerais beaucoup !

-Je t’aurais prévenu, tu vas trouver cette légende totalement insensée.

-C’est pas grave je veux la connaître !

-D’accord, d’accord ! Tu es prêt à l’entendre ? Installe toi bien dans ton lit.

-Voilà tu peux y aller.

-Bon…Il y a, dans un système solaire voisin du nôtre, une planète qui ressemble grandement à notre planète Thétys…

-Il y a des gens sur cette planète ?

-Sois patient j’y viens. Cette planète, effectivement, était habitée par une population très nombreuse.

-Comment ils s’appelaient ?

-Je crois qu’ils n’avaient pas de noms réels parce que cette population était divisée en plusieurs groupes, des pays, ce qui leur donnait a tous un nom différent. Je crois me souvenir qu’il y avait des américains, des chinois, et des centaines d’autres…Le vieil homme m’a parlé d’un pays nommé la France ou vivaient les français, il semblait connaître bien plus de choses sur ce pays que sur les autres.

-C’est quoi un pays ? C’est comme une famille ?

-Je n’ai pas réellement compris ce qu’était un pays…je pense que c’est comme une très grande famille mais qui s’étend sur d’immenses terres. Il y avait donc quelques centaines de familles qui se partageaient la planète.

-Ils se partageaient la planète ?

-Oui, le vieil homme m’a parlé de nombreuses « guerres » entre ces familles pour se partager la planète. Il m’a dit que la guerre était quelque chose d’effroyable, qui n’auraient jamais du exister. Une guerre c’est quand des gens de ces familles se réunissent pour tous s’entretuer afin d’agrandir leurs terres.

-Mais c’est impossible ! Jamais des gens pourraient tuer des membres d’une autre famille…Ce vieil homme t’as dit n’importe quoi !

-Je t’avais prévenu que cette légende était folle. Sur cette planète les familles s’entretuaient. C’était une planète réellement différente. Le vieil homme m’a surtout parlé de la France. Il m’a dit que là-bas, dans sa jeunesse, il habitait dans une ferme. Une maison faite avec des morceaux d’arbres.

-Ils tuaient des arbres pour faire des maisons ! Ces gens sont horribles !

-Calme toi ! Sur cette planète, les gens ne savaient pas que les arbres étaient habités par des esprits. Il m’a même dit qu’on tuait de nombreux arbres tous les jours. En tout cas cet homme y a habité une ferme. Dans cette ferme, lui et les siens élevaient des chevaux. Ce sont comme des licornes mais sans la corne.

-Pourquoi ils ont perdu leur corne ?

-Je ne sais pas. Ils auraient même des griffons sans ailes.

-Cette planète est nulle…

-Laisse moi finir cette histoire. C’est toi qui l’as voulu. Cet homme était heureux dans cette ferme et puis un jour une guerre est arrivée dans son pays. Cette fois-ci, ce n’était plus contre une autre famille mais à l’intérieur même de sa famille. Le même genre de guerre a eu lieu dans la plupart des familles.

-Pourquoi tout ça ?

-Il m’a raconté que les pères des familles avaient fait trop d’erreurs et que les familles avaient été ruinées après avoir aspiré le « pétrole », ce que nous appelons le sang noir.

-Ils ont volé le sang noir de Mère…

-Oui et c’était la base de leur richesse…En volant Mère ils ont causé leur perte. Les guerres détruisaient tout, tout n’était que sang et flammes.

-Jamais des gens pourraient en arriver là…Jamais. Tout ça est faux. Cet homme était un fou qui n’a fait que te conter une de ses folies.

-Alors prends là pour une légende. Bref, le chaos était devenu roi de la planète.

-Alors dis moi pourquoi les anges ne les ont pas aidé ?

-J’ai posé la même question car ici, les anges n’auraient jamais permis cela. Et l’homme m’a répondu que sur leur planète il n’y avait pas d’anges depuis des siècles déjà.

-Ils sont partis ? Pourquoi ?

-Personne ne l’a jamais su je crois. Les gens de cette planète avaient fabriqué des sortes de machines qui pouvaient voler jusque dans les étoiles alors certains comme lui ont choisi de fuir la planète avec ces engins avant que tout ne prenne fin.

-On peut aller jusqu’aux étoiles ? Même les anges n’arrivent pas à dépasser les nuages…

-Non ces gens ne pouvaient pas atteindre les étoiles, ils n’avaient que leurs espoirs pour les aider. Une fois qu’ils ont dépassé les nuages, les gens des vaisseaux ont regardé leur planète une derniere fois. Ils ont vu tous ces océans sur leur planète et c’est pour cela qu’ils appelaient leur planète, la planète bleue.

-Ca devait être beau.

-De loin seulement…De loin seulement…

-Ils sont devenus quoi les gens de la planète ?

-Ca je ne le sais pas, je ne sais pas non plus ce qu’il est advenu des gens de l’engin durant le voyage. Je sais seulement que personne chez eux ne s’attendaient a trouver notre planète et qu’ils sont arrivés ici 4 jours avant la neuvième lune du 7 eme soleil.

-Le jour de la boule de feu qui est descendue des cieux comme le raconte les anciens ?

-Oui, en fait ce serait leur engin et non une boule de feu…Peu des leurs ont survécu mais parmi eux il y a eu cet homme.

-Ils sont parmi nous ?

-Oui et tu sais mon petit…Ce vieil homme c’était mon père, c’était ton arrière grand père.

-Non là tu racontes n’importe quoi juste pour me faire peur…et puis de toute façon j’aime pas ton histoire, et puis c’est la plus nulle des légendes. Cette planète et ses habitants…tout est nul.

-Je savais que tu n’aimerais pas. Je vais te laisser dormir, tu dois être fatigué d’entendre mes folies. Passe une bonne nuit mon petit. »

Non, tout ça n’est qu’une légende, ça ne peut pas être vrai…ça ne peut pas…

Texte du chant de la victoire des templars :

Perdu étaient les amis ;
Dans les ombres des combats ;
Noyez sous les ennemies ;
Subissant perte et fracas ;

Croisant tellement le fer ;
Tranchant même les os ;
Tuant les être d’enfer ;
Le sang coulant à flots ;

Crie, chante et lance avec espoirs !
Les hourras de la victoire !
Crie, chante et lance avec espoirs !
Les hourras de la victoire !

Les yeux aveugles du combat ;
La mort glissant sur leurs lames ;
La rage guidant leurs armes et pas ;
Renvoyant au loin leurs âmes ;

L’un deux fût gravement blessé ;
Dans son bras droit elle frappa ;
Une flèche adroitement tirée ;
Que sa lame celui-ci lâcha

Crie, chante et lance avec espoirs !
Les hourras de la victoire !
Crie, chante et lance avec espoirs !
Les hourras de la victoire !

Son ami alla le protéger ;
Devant les ennemies soutenus ;
Il se battit avec férocité ;
Mais bientôt fût vaincu ;

Une puissante lame l’entailla ;
De son épaules jusqu’au côtes ;
Sa chair et ses os elle broya ;
Lui serra les dents par sa faute ;

Crie, chante et lance avec espoirs !
Les hourras de la victoire !
Crie, chante et lance avec espoirs !
Les hourras de la victoire !

Mais la chance leur sourit ;
Car venait les aider bienvenu ;
Les ennemis ralentis ;
La charge dans leur dos fourbu ;

Les deux amis se tinrent à genoux ;
Battant à nouveau des lames ;
Sur ceux bien assez fou ;
Tentant d’échapper au drames ;

Crie, chante et lance avec espoirs !
Les hourras de la victoire !
Crie, chante et lance avec espoirs !
Les hourras de la victoire !

Les démons alors en fuites ;
Ils rentrèrent en chantant ;
Les hourras et salut à la suite ;
Marchant vers un monde plein d’espoirs ;

Il n’est pas dit ce que’ils feront ;
Ni où ils allèrent ;
Ni ce que’ils deviendront ;
Peut être dans une autre ère.

La silhouette sombre s'éloigne à travers le rideau blanc de l'hiver. Elle traverse un pré qui semble avoir oublié la main chaude de l'été. Nulle trace ne poursuit ses pas. Elle se retourne vers la petite maison en pierre qu'elle vient de quitter. Une lueur brille encore à la fenêtre, lumière d'espoir dans le néant de la nuit. La personne fixe ce bref soleil indiscret. Elle ne ressent pas la morsure de l'hiver, malgré le léger voile noir et déchiré qui la couvre entièrement. Derrière ce sinistre apparat, on ne perçoit que le regret. Ses épaules sont voûtées, son dos courbé, elle porte à bout du bras une vieille faux. Ce fardeau pèse bien lourd, sur une silhouette aussi frêle.

La Mort se retourne soudain. Même surprise, ses gestes sont empreints d'une grâce irréelle, semblable aux courantx du ciel. Un enfant, faible, en guenilles, la regardant avec des yeux emplis de douleur et d'incompréhension. Pourquoi ses parents ne se réveillent-ils pas? La Mort hésite. Se main blanche enserre plus fermement l'outil de cendres. Puis dans un mouvement imperceptible, la main glaciale effleure les cheveux de l'enfant. Il se met à pleurer, ayant l'impression que sa tête fut plongée un instant dans une mare froide et profonde. Il relève ses yeux brillants, dont les larmes dessinent une constellation dans la neige. Mais il n'y a plus personne. Les ténèbres se sont amplifiées, peut-être sous la solitude, et le grondement des cheveux lancés au galop retentit dans le lointain, comme un orage annonceur de salut.

Une décennie s'est écoulée. Le jeune homme a seize ans, d'une beauté invraisemblable sous sa chevelure argentée en bataille. Il est assis sur une chaise dans une pièce nue, où me vent d’hiver siffle une étrange complainte à travers la mansarde. Il tient la main d’un vieil homme, dont les yeux blancs regardent déjà au-delà des cieux. Il murmure des paroles incompréhensibles, que l’enfant acquiesce sans comprendre. Sont-ce des prières, des pardons, des aveux? Nul ne le sait. L’étreinte des deux mains si différentes se relâchent soudain. Le jeune homme ne pleure pas. Il a déjà oublié ses larmes, quelque part dans la neige, hanté par un amour noir. Il avait vu derrière le voile. Le garçon s’arrache soudain à ses rêveries. A ses côtés, se tient la Mort. Le vieil homme vient d’expirer, dernier soupir, qui se perd quelque part dans le ciel.

N’y tenant plus, le garçon bondit de sa chaise et ôte brutalement la partie du voile cachant le visage de l’entité. Une femme. Une jeune et superbe femme, des yeux livides et profonds, une chevelure semblable à une mer d’encre en proie a une violente tempête, dévorée par des rouleaux insaisissables. Elle est pâle, presque transparente. La Mort ne dit mot, ne paraît même pas surpris d’une telle audace. Et lentement, elle ôte son apparat, dévoilant un corps plus radieux que celui des anges. Durant toute une nuit, leurs corps se mêlent pour ne former qu’un, sans bruit, dans l’atmosphère sordide de la chambre mortuaire.Puis, l’aube point à l’unique fenêtre. Des milliers de vies s’éveillent sous le rose signal de l’orient. La Mort ose un sourire, verse une larme, pose une dernière fois sa bouche sur les lèvres froides du jeune homme, puis le premier rayon du soleil vient la prendre, pour qu’une étoile de plus vienne enluminer l’autre face du Monde. Le jeune homme ne pleure toujours pas, ne la retient pas. Ne disant mot, il se couvre du voile usé, saisit la faux, puis quitte la pièce comme le ferait un rêve, en silence, sans laisser de trace.

Eratous

Waouh... t'es un livre humain toi

Non mais j'aime écrire ^^.

Oui ça se voit ;p

Magnifique mon cher rat o.o' Quel bon écrivain ^o^

Merci ma ptite Stromi. =)