Début de nouveau RP pour Ruka

(Bon et bien vu que je n'aimes plus trop mon RP actuel j'ai commençais à en écrire un nouveau et mon post sera mis à jour dès que je complèterais mon RP, voici le début. Je préfère prévenir que les Templiers viendront un peu tard dans l'histoire étant donné que je vais tenter de bien développer le début de la vie de Ruka, notamment la bataille de Mystra (le tout début quoi ^^) et son enfance dans la forêt)


- Princesse ! L'ennemi va nous attaquer, il faut nous sauver !
- Jamais ! Personne ne peut nous anéantir, Delenda nous sauvera, c'est un grand guerrier.
- Mais princesse... Delenda n'est plus aussi puissant qu'autre fois... De plus sa fille vient de naitre et je doute qu'il veuille mourrir sur le champ de bataille.
- Il servira sa patrie comme il l'a fait depuis qu'il est en âge de manier une arme.
- Bien princesse. Je vais aller le chercher.


- Delenda mes félicitations pour ta fille, comment s'appelle-t'elle ? lui demanda la princesse.
- Ruka majesté, il s'interrompit quelques instants avant de reprendre, je doute que vous me fassiez venir pour parler de ma vie de famille, quel est le problème qui vous tracasse princesse ?
- Ne sois pas si formel Delenda, appelle moi Kramarie, elle le fixa et prit un ton plus grave, l'armée de Maidos va bientôt nous attaquer et nous n'avons trouvés aucun général capable de mener les troupes au combat, j'ai donc pensais à toi mon ami.
- Mais... Princesse ma fille vient de naitre, je ne peux pas aller combattre !
- Delenda ! l'interrompit la princesse Kramarie, as-tu fais le serment de défendre notre cité dans n'importe quelle circonstance ?
- Oui princesse...
- Et bien dans ce cas il ne te reste plus qu'à enfiler ta cuirasse. Tu disposeras de tous les hommes de la cité pour défendre nos femmes et enfants.
- Kramarie... Combien serons nous à combattre l'ennemi ?
- Environ cinq cent lui répondit-elle sans grande ferveur.
- Et l'armée de Maidos ?
- Lors de l'assaut de Pearlas ils étaient plus de trois milles.
- Je vois... il s'inclina très bas et commença à reculer, sur le pas de la porte il s'arrêta et leva les yeux vers la princesse, pouvez vous m'accorder une faveur ?
- Quelle est-elle ? lui répondit-elle sans le regarder.
- Faites que ma famille quitte Mystra au plus tôt et mettez la en sûreté.
- Bien. Cela sera fait, pars au combat le coeur léger, ta famille vivra et tu les rejoindras à la fin de la bataille.
- Je doute que je les revois un jour mais ne leur faites pas part de mes inquiétudes. Vous devriez aussi partir, cela faudrait mieux...
- Ne soit pas défaitiste Delenda, nous les vaincrons, les dieux nous gardent.
- Je ne crois pas aux dieux, je suis réaliste, une armée de cinq cent hommes ne pourra jamais écraser une armée aussi nombreuse que les Enoriens. Nous ferons de notre mieux pour défendre la cité, même si notre sang couvrira les allées de la cité.
- Pour moi tu es le plus guerrier que Mystra ai connu, tu vaincras Maidos et ensuite nous libèrerons les peuples opprimés.
- Quelle sotise que de penser que nous puissions l'arrêter... Voyez, voyez le sang que nous verserons pour vos convictions et sachez que tout cela aura été inutile !
- Assez Delenda ! lui dit-elle brusquement. Va te préparer, pendant ce temps je ferais distribuer les armes. Tu as encore deux jours pour préparer les troupes.
- Bien majesté.

- Aller mes amis ! Si vous ne vous préparez pas comme il le faut comment voudriez vous battre ces vaut rien ? s'écria Delenda
- Nous ne les battrons quand même pas lui lança un jeune homme.
- Qui es-tu soldat ?
- Mon nom n'a pas d'importance, demain nous ne serons plus là pour nous en rappeller.
- Ton nom vaut la peine d'être dit, ainsi lorsque nos femmes et nos enfants érigeront un monument en notre honneur tous les vaillants guerriers qui auront tentés de combattre Maidos y apparaitront.
- Général nous devrions reprendre l'entrainement, lui dit un vieillard.
- Oui reprenons. Notre formation sera simple, cela ne sert à rien que nous soyons sur de longues lignes, nous tenterons de longues et nombreuses colonnes, l'ennemi aura plus de mal à traverser nos rangs. Je serais au centre du bataillon, un autre général prendra la cavalerie et couvrira notre flanc droit.
- Avons nous une chance de survivre ? reprit l'un des soldats.
- Oui nous en avons une, mais sachez que tout le monde ne reviendra pas vivant de cette bataille, très peu survivront...
- Au moins c'est clair... Avons nous la permission de passer cette soirée avec nos familles ?
- Oui bien entendu, mais je compte sur chacun d'entre vous pour être là demain matin. Une fois que le soleil se lèvera nous sortirons de la cité et nous attendrons les Enoriens.
L'air était tendue, chacun savait que cette bataille était loin d'être gagnée. Delenda avait préféré ne pas mentionner le nombre de soldats adverses par peur que certains ne fuient avant la bataille. Ils s'en apercevraient surement à la dernière minute et feraient preuve d'honneur pour ne pas rompre les rangs face à l'ennemi.
L'entrainement se poursuiva près d'une heure après cette discution puis chacun rentra chez lui. Delenda avait fait fuir sa famille et se retrouvé seul ce soir là. Ne cessant de tourner en rond il prit du vin et le coupa avec de l'eau jusqu'au moment où quelqu'un vint frapper à sa porte.
- Qui est-ce ?
- Votre fameux soldat sans nom général.
Delenda posa son verre et lui ouvrit la porte.
- Que se passe-t'il mon jeune ami ?
Le jeune homme avait le visage ruisselant et avait de la peine à parler, le général le fit s'assoir sur l'un de ses sièges et lui apporta son verre de vin.
- Général... Les Enoriens sont plus près que la princesse ne le pensait. Ils ont déjà prit place devant la cité, si nous ne nous dépêchons pas nous devrons nous battre dans la cité... Nous devons sortir immédiatement avec tous les hommes disponibles ! Il ne s'agit là que d'une avant garde, le plus gros de leurs troupes n'est pas encore arrivé.
- Combien sont-ils ?
- Environ deux cents mon général.
- Bien ! Fais le tour de la cité et appelle tous les hommes, qu'ils viennent à la grande porte. Nous combattrons vaillament ce soir !
Le soldat se leva et s'en alla à toute vitesse frapper aux portes du quartier. Pendant ce temps Delenda se prépara. Il mit tout d'abord ses jambières, elles étaient faites de cuir et étaient très résistantes. N'étant pas satisfait de ses souliers il en prit une autre paire presque neuve, celle ci n'avait servit qu'une seule fois. Il enfila ensuite sa cuirasse et son casque en bronze. Sur la cuirasse était gravé un lion, ce lion représentait la vaillance du général au cours d'une campagne contre les Eliadoniens il y a près d'une décenie. Après avoir pris dans un coin de sa maison son épée et sa sarisse il sortit et s'en alla devant la grande porte. Là arrivèrent très rapidement la quasi-totalité des troupes. Delenda fit signe à un homme d'ouvrir la porte. Devant eux se dressé déjà un bataillon bien ordonné, les unités s'engageraient très rapidement.
- Force et courage mes frères ! cria le général.
Toutes les troupes reprirent vivement ce message avant de sortir de la cité.


La bataille s'engagea assez violement. L'ennemi laissa à peine le temps aux premiers fantassins de sortir de la cité qu'ils avaient déjà charger les Mystriens mais n'étant pas assez nombreux pour contrer la sortie du général et de ses hommes ils perdirent très vite du terrain jusqu'à atteindre un mont situé à une centaine de mètres de là. Arrivée là-bas, la bataille ne se déroula pas comme le général le souhaita. L'absence du clair de lune n'avait pas permis aux éclaireurs Mystriens de remarquer que plusieurs contingents ennemis étaient basés derrière cette colline. Un premier régiment Enorien se plaça en hauteur, il était réparti en vingt huit colonnes d'au moins douze longueurs, un mur infranchissable pour les soldats inexpérimentés de Mystra. Sachant que son armée se perdue si elle restait statique au pied de ce mont le général tenta de la faire avancer au coeur des lignes ennemis mais celles ci ne semblaient pas vouloir céder. Voyant que la situation se bloquée Delenda demanda à l'infanterie lourde qui se trouvait au centre de l'armée de prêter main forte aux hommes étant au contact avec l'ennemi. Profitant de cette manoeuvre Maidos lança sa cavalerie frapper le flanc gauche tandis que les soldats armés de sarisse descendaient de la colline à vive allure. Les Mystriens étaient à présent pris en tenaille et chacune des attaques sur les flancs fragiliseraient leurs positions. Delenda n'eu d'autre choix que de sonner la retraite et chaque soldat partit le plus vite qu'il le pû jusqu'aux portes de la ville. Voyant que la débâcle était proche pour le général et ses hommes, Maidos en profita pour lancer à leur poursuite son bataillon de cavalerie.
- Tuez les tous ! cria-t'il d'une fois tonitruante.
Sans se retourner Delenda savait que son adversaire envoyait sa cavalerie pour raser ses lignes. Le jeune soldat qui était venu le chercher chez lui quelques heures auparavant était à ses côtés et était terrorisé. La porte de la cité était proche et éloignée à la fois, ils ne savaient pas s'ils y arriveraient avant l'ennemi.
- Cours mon ami, cours... lui souffla le général
- Nous avons perdu... mon général ? demanda le soldat à bout de voix
- La guerre n'est pas fi...
Le général n'eu pas le temps de s'en rendre compte mais un cavalier était arrivé et lui avait planter son sacre entre les omoplates. A peine avait-il retirer son sabre que le sang coulé déjà à flot de la dépouille du vieux général. Ne pouvant pas s'arrêter pour aider son général le soldat continua à courrir et finit même par atteindre la porte de la cité avant que celle ci ne se referme.
- Comment se fait-il que vous n'ayez pas stoppés le premier bataillon ? lança la princesse.
- Majesté, le bataillon n'était pas seul ! riposta l'un des soldats dont le visage était marqué par la dureté des combats.
- Mais... les éclaireurs avaient pourtant dis qu'il n'y avait qu'un bataillon...
- Princesse, nos éclaireurs se sont trompés, le reste de l'armée ennemi était sûrement à l'arrière de la colinne quand ils patrouillaient.
- Fichtre ! s'écria Kramarie.
Un silence de mort reignait à l'intérieur de la cité, seuls les pas de l'armée ennemi étaient audibles à l'extérieur de la cité.
- Delenda ! lança la princesse, Delenda !
- Princesse... le général est mort, lui dit le jeune homme qui avait courru à ses côtés.
- Non... ce n'est pas possible ! Le général ne peut pas être mort, il est sorti sans aucune égratinure de chacune des batailles qu'il a livré ! Il ne peut pas être mort face à ce porc de Maidos !
Après ces quelques paroles la princesse tomba en pleurs au milieu. Seul le jeune soldat s'approcha et la prit dans ses bras.
- Venez princesse, je vais vous raccompagner à vos appartements. Vous devrez bientôt fuir...
- Fuir... mais la cité sera perdue... se lamenta celle ci.
- Un jour, nous reviendrons et nous nous vengerons, chaque homme ici en fera le serment, lui dit le jeune soldat.
Ces paroles réchauffèrent le coeur de la princesse qui cessera de pleurer, un léger sanglot était encore perceptible dans sa voix.
- Qui es-tu jeune homme ? lui demanda la jeune femme
- Elorion princesse.
- Es-tu natif de Mystra ? continua-t'elle
- Non, je viens d'une cité lointaine mais cela n'a pas d'importance.
- Présentes moi ta famille, je leur livrerais une pension. Ainsi tu pourrais garder ta solde et te payer une petite maison.
- Cela ne sera pas utile majesté, je suis venu sans ma famille. répliqua le jeune soldat.
- Et bien... A présent je te nomme général de cette armée. Ce sera toi qui organisera la reconquête de notre cité.
- Mais princesse ! Je n'ai pas les même capacités que Delenda, je n'ai jamais mener de troupes au combat.
- Ce n'est pas grave, persista la princesse, certes tu es jeune et tu as de nombreuses choses à apprendre mais il faut bien commencer par quelque chose. Comment crois-tu que Delenda fût un si bon général si ce n'est pas en combattant à de nombreuses reprises ?
- Bien majesté. Tout sera fait comme vous le désirez.
Elorion se tourna vers le restant des troupes, ils n'étaient même pas une centaine à avoir survécu à cette bataille.
- Soldats ! Préparez les navires, nous allons abandonner la cité. Faites monter les femmes et les enfants et veillez à ce que l'ennemi ne franchisse pas les digues sinon ce serait la fin.
Bien qu'épuisés ils ne rechignèrent pas face à la tâche et chaque homme pris ses responsabilité. Certains se dirigeaient vers les maisons pour rassembler les familles restantes sur la place du marché, d'autres avaient pris la lourde tâche de mettre les bâteaux à l'eau. Pendant ce temps, certaines femmes et leurs enfants n'hésitaient pas à prêter main forte aux troupes pour approvisionner les navires.
Des coups étaient déjà perceptibles sur les portes de la cité. Pendant tout ce temps l'ennemi avait eu le temps d'amener leurs béliers jusqu'aux portes et il tenté à présent de défoncer celles ci.

(Je ne sais pas si, j'ai le droit de mettre un commentaire dans une partie role-play, mais j'ai lu votre texte du début à la fin, et je dois avouer que j'ai étais completement prise dans la tourmente de la bataille ! Ces écrits sont splendides Dame Ruka !)

J'avoue que j'aime beaucoup aussi. Héhéhé, je sens que tu vas avoir des missions et des textes à faire :p

(HRP : Je vous remercie pour vos commentaires =) Encore, il ne s'agit là que de l'introduction et elle n'est pas encore finie ! Le texte sera beaucoup plus long à mon avis, je tenterais de faire parler toute mon imagination et j'espère bien que les futures batailles de mon récit vous passionneront ! J'ai déjà mon dernier chapitre qui est prêt et croyez moi, le suspence sera présent jusqu'au bout quant à la nature des personnages et je l'espère, le déroulement de mon histoire ^^ Par contre pourriez vous m'aider ? J'aimerais savoir quelle est la date actuelle du monde Vesperaen et donc l'année ^^ Ce RP aura une portée de 24 ans (et dire que là je n'ai fais que raconter trois jours huhu ^^), Merci à l'avance )


- Poussez le bateau ! Poussez plus vite que ça ! cria Elorion.
Les navires Mystriens étaient enfin mis à la mer après quelques longues minutes de mise à flot. Tous les hommes avaient étaient nécessaires pour que l'opération se déroule dans les plus brefs délais. A peine tous les navires étaient mis à la mer que l'ennemi défonça les portes de la cité. Les premiers bateaux s'éloignées déjà du rivage, dont celui de Kramarie et Elorion. Ces navires devaient rejoindre l'archipel de Noreyli en attendant des jours meilleurs. Deux navires n'ayant pû prendre assez rapidement le large fûrent pris comme cibles par les Enoriens. Pendant que certains d'entre eux tentés de grimper dans le navire à l'aide de grappins, d'autres avaient pris les hâches de certains de leurs camarades et commençaient à ébrecher la coque de chacun des navires. Dans le navire Mystrien le plus exposé à l'adversaire se trouvaient une vingtaine de personne, qui finalement décidèrent de se rendre. Deux cordes qui étaient accrochée au pont du bateau tombèrent à l'eau et quelques soldats ennemis montèrent sans le moindre mal. Arrivés là haut, l'un des Enorien demanda à tout le monde d'aller à bâbord et de laisser leurs armes à tribord. Une fois que la chose fût faite, il demanda à quelques uns de ses soldats de jeter les armes par dessus bord. De loin Elorion et la princesse regardaient avec tristesse cette scène. Les Enoriens voyant qu'ils étaient observés décidèrent de prendre les armes et tuèrent sans pitier le peu de Mystriens qui étaient présent sur ce navire pendant que le second navire avait de nombreux trous dans sa coque. Les occupants de celui ci, terrifiés à l'idée de mourrir prirent les armes et décidèrent de ne laisser monter aucun ennemi. Une trainée rouge leur était perceptible dans l'eau. L'ennemi prennait toutes les victimes et exposés leurs têtes sur un pic face au large en signe de victoire. Le sors qui attendait les derniers mystriens aller sûrement être semblable.
- Général ! Princesse ! Des navires arrivent à tribord ! Que faisons nous ?
- Direction bâbord ! J'espère que les autres navires comprendront la manoeuvre, répliqua le général.
Le vieil homme étant à la barre du navire fit ce que le général ordonna. Le vent soufflait comme si les dieux voulaient que le navire s'envole. Très rapidement le bateau prit de la vitesse et le reste de la flotte suiva le mouvement. Malheureusement les navires s'éloignaient de leur direction initiale et ne parvenaient pas prendre de la distance sur leurs poursuivants.
- Donnez plus de mou aux voiles ! Il faut qu'elles gonflent encore plus pour que nous gagnions du terrain sur ces navires. s'écria Elorion.
- Mais comment se fait-il qu'ils nous prennent en chasse ? demanda la princesse.
- Les Enoriens sont prêts à tout pour anéantir un ennemi ! Ils nous poursuivront jusqu'à ce qu'ils n'aient plus de vivres ! répondit le jeune général.
- Et s'ils nous rattrapent, que ferons nous ?
- Nous nous battrons sans le moindre relache pour votre sûreté majesté.
- Espérons que nous les semions, assez de nos frères et soeurs sont morts aujourd'hui.
- Oui princesse...
Elorion pensait encore à Delenda, ce vaillant général qu'il avait vu tomber sous le coup de l'ennemi. Ne pas avoir pû s'arrêter pour lui porter secours était la pire chose pour lui, en quelques jours à peine il s'était prit d'amitié pour le vieil homme.
- Nous les vaincrons, pour vous... pour nous tous ici... marmona Elorion.
- Elorion ? Est-ce que ça va ? lui demanda Kramarie.
Celle ci avait vu la haine dans les yeux de son jeune général, il avait le teint pâle.
- Oui prin...
Le jeune homme s'écroula au beau milieu du pont sans que personne n'ai eu le temps de réagir.
- Soldats ! Portez le général dans la cabine ! Voyez ce que vous pouvez faire pour lui ! s'écria la princesse, plus vite que ça ! insista-t'elle.
Deux gardes de la cité se précipitèrent vers le corps inerte d'Elorion et le transportèrent comme le leur avait ordonner leur princesse.


(HRP : Après une longue reflexion d'au moins 1 heure et demi je pense écrire une dernière partie dans cette introduction pour vous faire connaitre un personnage très important de cette histoire puis je passerais au premier chapitre ^^ Vous n'aurez pas besoin de connaitre tous les personnages de mon histoire avant quelques chapitres encore ^^)

Encore heureux qu'on peut faire des commentaires dame lomea. Cette partie est faite pour cela, pour présenter son rp et avoir l'avis des autres.
Ne t'inquiete pas

Je penses que c'est un très bon grand début ruka . Bien joué huhu

(HRP : Bon et bien voilà, l'intro est complètement finie. Vous connaissez à présent les principaux personnages de l'histoire, mais ne vous en faites pas, d'autres interviendront *ne sait pas trop encore lesquels* Si vous avez des remarques à faire pour que j'améliore mon Rôle Play, notamment cette introduction, ou bien mon style d'écriture n'hésitez pas à me les dire ici ou en privé, c'est par les erreurs qu'on apprend ^^)


La flotte Mystrienne arriva enfin dans l'archipel de Noreyli, la princesse décida une halte sur l'une des îles se trouvant tout à l'abri du vent et des poussées de la mer. Le général n'était toujours pas parvenu à retrouver connaissance après près de six jours de trajet mais déjà l'un des anciens médecin de la cité était à son chevet.
- Princesse, il nous faudrait des herbes pour le soigner mais dans la précipitation nous n'avons pas eu le temps de les prendre avec nous, déclara le soigneur.
- Que pouvons nous faire pour lui Caedusio ?
- Rien pour le moment... nous pouvons juste rester auprès de lui s'il se réveille.
- Comment se fait-il qu'il soit tombé ainsi ? Est-ce très grave ?
- Je ne sais pas vraiment les raisons de ce malaise mais je pense que cela est grave.
La princesse après avoir observait quelques instants le corps inerte d'Elorion sortit de la cabine. La nuit commença à tomber et tout sembler calme aux premiers abords. La flotte poursuivante avait disparu au quatrième jour de voyage et nul ne savait ce qu'elle était devenu.
- Que faites vous sur le pont toute seule princesse ? demanda un enfant.
- Je regarde le large... Je pense à notre cité mon enfant...
- Nous la reverrons un jour ?
- J'espère bien... Mais ne pense pas à cela pour le moment, va voir ta famille et veille sur eux.
- Et vous ? Vous n'avez pas de famille ?
- Non malheureusement, mais on s'y habitue très vite... dit avec tristesse la princesse.
- Si vous voulez je peux veiller sur vous, mon père m'a offert une petite épée et je la manie déjà très bien vous savez !
Kramarie fut touchée par ces propos et prit l'enfant sur ses jambes.
- Comment t'appelles tu ?
- Avelaïn princesse ! dit promptement le jeune garçon.
- Avelaïn ? C'est joli comme nom !
- Merci princesse ! lui répondit l'enfant en rougissant, Comment vous vous appellez ?
- Appelle moi Kramarie, mais que cela reste entre nous ! dit-elle d'un air amusé.
- Kramarie, je peux rester avec vous ce soir ?
- Je préfère rester seule, rejoinds ta famille mon petit.
- Je ne peux pas... Ils sont sur un autre bateau et je ne sais pas lequel...
- Bon... restes avec moi pour ce soir et demain je demanderais à l'un des gardes de te conduire à ta famille.
Avelaïn sauta en cou de la princesse et lui donna un baiser sur la joue.
- Merci princesse ! On va dormir ?
- Oh du calme ! Du calme ! Allons-y mais calmement, il ne faut pas réveiller ceux qui dorment déjà.
- D'accord, je vais chercher ma couverture ?
- Non ne déranges pas les autres, je vais t'en donner une.
Voyant que le petit était épuisé la princesse le prit dans ses bras et le porta dans sa cabine. Arrivaient là-bas elle le posa sur son lit et le recouvra de l'une de ses couvertures, Avelaïn s'endormi tout de suite. La princesse s'allongea non loin de lui et prit l'une de ses couvertures avant de s'enrouler dedans. Elle regarda par l'un des vitrages et vit que le ciel était à présent recouvert d'étoile et la lune éclairait le ciel. Soudain un cri raisonna à l'extérieur.
- L'ennemi ! L'ennemi est là !
La princesse sortit de sa cabine et vit que la flotte Mystrienne était encerclée par l'ennemi.
- Les bâteaux ont surgit en à peine quelques secondes de la pénombre et nous n'avons pas pû manoeuvrer princesse ! s'exclama un homme non loin de la barre.
Aucun homme de ces bâteaux ne tenta l'abordage et après quelques minutes de silence à s'observer un vieil homme dont la barbe était blanche s'avança.
- Vous êtes les Mystriens ?
- Oui ! répondit farouchement la princesse, Qui êtes-vous ?
- Sublinan ! Je suis le Roi de Chomida. Il y a sept jours de ça j'ai eu un songe, mon vieil ami Delenda était tourmenté... Il sentait sa fin arrivée et celle de son peuple aussi. Dans ce songe j'ai vu que vous fuyiez Mystra grâce à vos navires. L'endroit n'est pas sûr vous savez, les Enoriens ont de plus en plus d'influence, même au delà des mers et je vous conseille de venir vous réfugier dans nos contrées. Notre territoire n'est pas aussi grand que l'ancienne Mystra, je vous l'accorde... Mais ils sont sûrement plus sûrs.
- Et qui nous dit que vous ne voulez pas nous poignarder dans notre sommeil ? répliqua Kramarie.
- Si nous le voulions vraiment, vous ne seriez plus ici en train de parler.
- Les gardes auraient sonner l'alerte ! persista la princesse.
- Ils n'en auraient pas eu le temps, croyez le bien. Mes soldats ont l'habitude de combattre la nuit et nous n'aurions pas approcher si près nos bâteaux si ce n'était pour vous signaler notre présence. Si vous le désirez, nous vous donnons nos armes. Voyez par vous même que nous venons en paix.
- Bien... Je ne pense pas que cela soit nécessaire... Si vous voulez parler allons dans l'un de nos bâteaux, et ne faites monter que quelques uns de vos hommes.
- Il en sera fait selon votre envie princesse.
Le vieil homme monta sur le bâteau où se trouvait la princesse et ne prit pas la peine d'être accompagné par ses soldats.
- Où est Elorion ? demanda-t'il
- Comment le connaissez vous ? demanda la princesse interloquée.
- Mon songe... je ne puis vous en dire plus princesse... Kramarie, c'est cela ?
- Oui.... c'est bien cela. Suivez moi je vous prie.
La princesse fit entrer le vieil homme dans un couloir assez étroit du bâteau et se rendirent ensemble dans la pièce où se trouvait le général.
- Laissez moi seul avec lui, je n'en ai pas pour longtemps.
- Qu'allez vous faire ?
- Soigner votre ami si vous me laissez agir tant qu'il est encore temps.
- Allez-y, mais sachez qu'au moindre faux pas de votre part, vous serez la première victime de nos représailles.
- N'ayez crainte chère amie, votre général vivra.
Kramarie sortit et ferma la porte derrière elle. Elle se rendit sur le pont et attendit que le Roi sorte, ce qu'il ne tarda pas à faire.
- Elorion ! s'écria la princesse.
Le général était assez pâle mais il était conscient.
- Qu'on lui apporte quelque chose pour lui tenir chaud ! ordonna Kramarie.
- Princesse, je suis ravi de l'accueil que vous me faites, je comprends maintenant pourquoi Delenda aimait sa place de général !
- Ne soyez pas stupide général ! s'indigna faussement la princesse. Votre long sommeil a dû vous ramolir les méninges.
Sublinan désirant retourner sur son navire interrompit les retrouvailles.
- Veuillez m'excuser, mais mon lit m'attends, nous nous reparlerons demain matin n'est-ce pas ?
- Bien entendu ! Vous êtes le bienvenu ici. déclara Kramarie.
Tout le monde retrouva ses appartement le coeur léger, la nuit se passa dans le plus grand calme et le soleil ne tarda pas à se lever pour projeter ses rayons sur l'immense prairie bleue que formait l'océan. Le roi, plutôt matinal s'invita sur le bateau où logaient la princesse et le général et les attendit sur le pont.
- Déjà là ? s'exclama le général.
- Vous n'êtes pas heureux de me voir ? plaisanta le vieil homme.
- Si vous m'aviez réveiller avec un joli teint ça aurait été mieux ! dit Elorion en taquinant le Roi.
- Et bien ? Déjà en train de préparer des mauvaises farces ? s'écria la princesse, plutôt de bonne humeur.
- Non princesse, ne vous en faites pas, répondit Sublinan. Nous ne pouvons pas nous attarder ici, une patrouille Enorienne ne tardera pas à passer et si nous sommes repérés nous serons pris en chasse par presque toute leur flotte.
- Je comprends... Et bien notre flotte vous suivra, je vais demander à mes hommes de s'apprêter à partir ! déclara Kramarie, attendez un petit moment. Gardes, ammenez ce jeune homme à ses parents, ils doivent être inquiets pour lui.
- Bien princesse ! répondit l'un d'entre eux.
Avelaïn se dirigea vers la princesse et lui déposa un baiser sur la joue.
- A bientôt Kramarie, dit le jeune homme.
- A bientôt vaillant petit guerrier, prends bien soin de toi et fais appelle à moi quand tu auras besoin de quelque chose.
- Merci princesse !
L'ensemble de la flotte se mit finalement en route vers l'Est, en direction des côtes Chomidanes.

(Bon et bien n'ayant pas trouvé le courage de corriger un peu le texte, de changer les polices et tout et tout... j'ai continué à écrire, voici le début du premier chapitre ^^ Comme vous pouvez en effet le remarquer, tout au long de mon RP vous suivrez deux personnages ! D'un part Elorion et d'autre part Ruka. Au début, il sera normal que je ne parle que très peu de Ruka mais son tour viendra ne vous en faites pas.)

Chapitre I : An 1215 (Arisis)
Sur les côtes Chomidanes :

- Général ! Venez vite s'il vous plait ! cria Sublinan
Le général était sur la plage et se mit à courrir le plus vite qu'il le put jusqu'au pied de la falaise. Là se dressé un énorme bloc rocailleux dans lequel semblait tracé un chemin assez étroit qui ne permettait pas de monter à plusieurs en même temps, seuls les enfants n'avaient pas de problème à passer. La chose était tout autre pour Elorion, celui-ci glissa à plusieurs reprises mais parvint toujours à s'agripper à la falaise avant de se retrouver en bas.
- Un si grand soldat que vous n'est pas capable de gravir une si petite colline ? s'amusa Sublinan.
- Ne vous en faites donc pas pour ça ! répondit le second homme plutôt vexé, un jour je n'aurais sûrement plus à monter ces fichues pentes.
- Oui mais ce jour n'est pas encore arrivé mon ami. répliqua le Roi Chomidan.
- Je ne m'en fais pas pour cela, Maidos payera pour ce qu'il a fait au peuple Mystrien... Notre vengeance sera terrible.
- En parlant de vengeance, montez vite et rejoignez moi dans l'abri ! Des nouvelles viennent d'arriver.
- Bien... dès que j'ai finis d'escalader cette fichue falaise j'arrive... dis d'un ton exaspéré le général.
- Vous avez besoin d'aide ? dit d'un ton rieur Sublinan.
- Je veux bien... marmonna Elorion.
Le vieil homme disparut quelques instants puis revint avec une corde qu'il lança au général. Ce dernier ne se fit pas attendre et grimpa rapidement. Une fois arrivé au sommet il n'eut pas le temps de reprendre son souffle que Sublinan était déjà en train de marcher vers la cité. De l'extérieur elle semblait moins étendue que Mystra mais beaucoup plus sûre. En effet, cette cité était bâtit sur un immense bloc de granite. Les murs de marbre blanc étaient hauts de presque une trentaine de pieds, ils formaient un rempart d'environ quatre miles de côté au sol et il n'y avait qu'une seule façon de rentrer, il s'agissait en effet d'une immense porte en bois avec des renforts métalliques. D'après les souvenirs d'Elorion, aucune forteresse de ce genre n'était visible sur le continent Hedantar. De loin il était possible de voir le haut du palais royal, il était bâtit sur le point le plus haut du mont et dominait toute la vallée qui s'étendait à l'est. Le jeune général se souvenait encore de la première journée qu'il avait passé à Chomida. Sublinan ayant vu qu'Elorion était fasciné par cette cité lui avait donné l'autorisation de monter jusqu'à la terrasse du palais, celle-ci étant le point d'observation le plus haut à plus d'une trentaine de miles aux alentours. Le général pouvait voir de là l'immense étendue d'eau qui se dresser au nord de la cité. Un gigantesque plateau rocheux avait attiré son attention.
- Et bien général ? Qu'attendez-vous pour me rejoindre ? s'impatienta le roi.
- Oh excusez moi. J'étais perdu dans mes songes...
- Ce n'est pas grave mon ami, allez suivez moi rapidement, mes conseillers doivent s'impatienter !
- Bien...
Les deux hommes finirent la route ensemble. Une fois arrivés au pied de la cité, les portes s'ouvrirent aux deux hommes et se refermèrent immédiatement après leur passage.


(PS : N'hésitez pas à faire des remarques sur le contenu, j'ai surtout fait du descriptif ici...)

- Altesse, les conseiller vous attendent dans la salle des cartes. dit un jeune garde.
- Bien, nous nous y rendons immédiatement. répondit le roi.
- La salle des cartes ? fit Elorion surpris.
- Oui, il s'agit d'une salle construite en ovale. Sur les murs est peint notre monde. Le sol étant noir comme le néant et en hauteur est installé un observatoire, il permet de regarder la position des étoiles à chaque instant de l'année.
- Allons-y rapidement avant que les conseillers ne s'impatientent ! répondit avec enthousiasme Elorion.
Les deux hommes grimpèrent plusieurs escaliers avant d'être en face d'une porte dorée et argentée. Sur celle ci étaient gravés une épée et un bouclier. Le roi se hâta d'ouvrir la porte et entra dans la salle suivit du jeune général. Là chaque conseiller se leva et baissa la tête en guise de salut.
- Bien ! Que se passe-t'il ? demanda Sublinan.
- Mon roi, intervint un homme assez agé, selon un de nos informateurs les elfes du plateau de Baillul ont reçu la visite d'un émissaire de Maidos.
- Et qu'en est-il ? s'interloqua le roi.
- Maidos demande aux elfes de leur fournir un régiment d'une cinquantaine d'archers pour mener à bien des missions. En échange Maidos leur promet les plaines d'Armentiure et une liberté totale. Ils ne seraient responsables de leurs actes que devant lui et personne d'autre.
- Quelle a été la réaction de leur roi ? s'inquiéta Elorion.
L'un des conseillers, plutôt jeune, s'avança et pris la parole.
- Pour le moment ils ont refusés. Ces plaines sont les nôtres et nous vivons en paix avec eux depuis des décennies. Maidos préparera sûrement un débarquement d'ici peu de temps, nous ne savons pas encore quand...
- Pouvons nous rallier tous les elfes et les humains du continent pour former une armée d'opposition ? demanda vivement le roi.
- Et les nains ? ajouta Elorion.
- Les nains ? dit Sublinan d'un air surpris, ils ne viendront pas tant que leurs montagnes et leurs mines ne sont pas menacées, nous perdrons du temps à les convaincre, les elfes sont des êtres beaucoup plus fiables.
Enorinus, le conseiller le plus vieux pris finalement la parole.
- Il nous faudra plus de deux semaines en cheval pour prévenir les peuples se trouvant à l'autre bout du continent. Si Maidos attaque avant nous sommes perdus, nous pouvons tout de même envoyer des émissaires dans toutes les grandes cités pour créer une coalition.
- Faites donc ! ordonna le roi.
Le vieil homme sortit de la pièce le plus vite qu'il le put et quelques autres hommes le suivirent.
- Sublinan, dit calmement Elorion, il faut à tout prix stopper Maidos, avons nous des chances de le battre sur ce terrain ci ?
- Nous avons toutes nos chances, répondit le roi, mais il nous faudra une grande armée, car l'armée de Chomida n'est pas suffisament importante pour stopper la charge d'un seul de leurs bataillons.
- Pourtant vous êtes des milliers. dit Elorion d'un air surpris.
- Des milliers oui, mais aucun de ces hommes n'a combattu. Tous nos anciens généraux sont morts. Ils n'ont aucune expérience du combat, alors que les cités de l'autre côté des montagnes de Baillul possèdent toutes de grands seigneurs de guerre.
- Ne serait-il pas préférable d'en parler à la princesse Kramarie ?
- Faites donc, elle doit être occupée auprès de vos camarades Mystriens dans le quartier est de la cité.

- Majesté, fit Elorion en se prosternant, pouvons-nous nous entretenir dans un lieu à l'abri des oreilles et des regards ?
- Que se passe-t'il général ? s'inquiéta la reine.
- Il serait préférable que nous parlions autre part qu'en ce lieu.
La princesse et le général s'éloignèrent, ils quittèrent le joli petit marché, dont la plupart des étalages étaient remplis de vivres pour se rendre dans une petite ruelle qui ne laissait presque pas pénétrer la lumière du soleil qui était pourtant à son zénith il y a moins d'une heure.
- Princesse... Selon des rapports Maidos semble préparer une offensive majeure sur ces terres, nous ne savons pas encore quand, ni où exactement. Que doivent faire les Mystriens ?
- Aider, bien entendu ! Pouvons nous le repousser pour le moment ?
- Pour le moment il n'y a que très peu de chances si l'offensive se fait très rapidement, nous pourrons seulement les ralentir mais rien d'autre. dit Elorion d'un air inquiet.
- D'accord... ordonne à nos soldats de se mettre au service de Sublinan, qu'ils obéïssent à chacun de ses ordres sans discuter ! dit le reine d'un air grave, ensuite reviens me voir, j'ai besoin de ton aide.
- Bien princesse ! répliqua sans attendre le jeune général.
Tous deux sortirent de la petite ruelle et pendant qu'Elorion s'en allait faire passer le message, Kramarie se dirigeait vers le palais.
- M'sieur l'général ! cria un homme dont la barbe ne semblait pas entretenue et dont les habils étaient déchirés, g'néral !
Elorion se retourna puis se dirigea vers l'homme d'un air impassible.
- Que me veux-tu ? demanda le général.
- M'sieur, j'ai entendu votre discusion avec l'princesse et j'me suis dis que j'pouvais p'têtre vous être utile ! S'vous voulez j'peux faire passer l'message ! répliqua l'homme.
- Te sens-tu capable d'accomplir la tâche ?
- Bien sûr g'néral ! J'connais presque tout l'monde ici et j'peux vous rendre c'service s'vous promettez d'faire d'votre mieux pour défendre l'cité !
- Bien ! Si tu accomplis avec succès cette mission je te nomme messager dans notre armée et tu toucheras 10 pièces d'or par jour, cela te convient-il ?
- Oui g'néral ! Bien sûr ! J'y vais d'ce pas !
- Attends ! l'interrompit Elorion, donnes moi au moins ton nom que je ne t'oublies pas !
- Mariba m'sieur, pour vous servir vous et l'princesse !
- Bien ! Va maintenant, et n'oublies aucun homme ! insista Elorion, c'est très important !
- D'accord m'sieur l'général ! répondit hativement l'homme.
Alors que Mariba s'en était aller les soldats mystriens Elorion quant à lui se dirigeait à son tour vers le palais.

Tu fais quand même beaucoup de dialogues. Essaye d'intercaler des descriptions.

(A vrai dire, je ne savais pas trop si je devais mettre plus de descriptif ^^

Donc ta remarque m'éclairci un peu Barbara :p Merchi ^o^

Et puis merci Umi

Enfin si tu squattes encore le forum dans quelques années tu auras peut-être la fin de mon récit ^^")

(Bon et bien voilà, étant donné que je ne joue plus à SO, j'ai repris l'idée de mon RP et j'ai tout recommencer, mais j'avance à petit pas, à hauteur d'une page par semaine en gros :p
J'ai modifié les noms des personnages, mais l'histoire restera la même, j'ai aussi modifié en grande partie l'introduction, seule la bataille restera la même, avec quelques amélioration encore une fois.
Ces temps ci je ne suis pas trop inspiré par l'écriture donc ne vous inquiétez pas si le résultat est mauvais
Sur ce, bonne lecture pour le début de l'introduction )




Introduction

L'exil


Une nuit chaude et calme s'achevait, elle s'était bien déroulée dans l'ensemble. Les gardes n'avaient eu aucune alerte importante à signaler et la cité n'allait pas tarder à se réveiller. Immobile, dans un coin sombre d'une ruelle, un homme assez grand, aux cheveux gris regarde dans le vide. Les traces sur son corps et les déchirures de sa tenue laissaient penser qu'il s'était battu peu de temps auparavant. La tenue de Seregon Elessar n'était pas des plus adéquates pour rendre visite à la reine, mais revenant d'une longue mission de reconnaissance pour la cité, il n'avait pas encore eu le temps de se charger de l'achat d'une nouvelle tunique. De toutes manières, le couturier devait encore dormir à cette heure là.
Plongé dans ses pensées, Seregon n'entendit pas tout de suite approcher une jeune demoiselle, ce n'est que lorsqu'elle fut à quelques mètres de lui qu'il releva brusquement la tête. Cette jeune femme, aux cheveux blonds et à l'allure sportive n'était autre que la reine Kramarie Galic, elle venait de
succéder à son père, qui était mort quelques semaines plus tôt au cours d'une bataille contre la cité voisine. La démarche mal assurée elle alla tout de même vers le vieux soldat et le salua. Une fois chose faite, tous deux se mirent à marcher en direction du port de la cité, déjà visible de l'endroit où ils se trouvaient. Après quelques instants de marche silencieuse, Seregon épia les environs comme pour s'assurer que personne ne pouvait l'entendre puis il commença son rapport.

- Ma reine, l'ennemi approche, que devons nous faire ? demanda le vieil homme l'air inquiet. [/size]

- Que me conseillez vous de faire ? Avons nous assez de soldats pour
défendre la cité ? répliqua la reine.

- Je crains que non, les récentes défaites de notre cité et de nos alliés face à l'armée de Maidos nous ont considérablement affaiblies. Evacuons la cité.

- Evacuer ? Nous ne pouvons pas ! Où irons nous ensuite ?

- La façon de réagir de la reine était compréhensible et le vieil homme ne pouvait qu'obéïr aux ordres de sa souveraine.

- Notre armée doit-elle se préparer pour la guerre ma reine ? interrogea le soldat.

- Oui, faites rassembler nos troupes et faites distribuer les armes à tous ceux qui seront capable de se battrent.

- Qui commandera l'armée ? s'intrigua Seregon.

- Ce sera toi. Maintenant vas, tu as une bataille à préparer.

Le vieil homme s'inclina face à la souveraine et il se dirigea vers un petit navire qui l'attendait dans le port. Une fois arrivait à son embarcation il se tourna une dernière fois pour regarder la cité et ses longues rues qui convergées toutes vers le palais royal qui se trouvait en haut d'une colline. Le palais se dressait là, comme un géant de marbre qui veille sur la cité endormie.
Seregon s'arrêta d'observer la ville puis s'installa dans le bâteau, il prit les rames et se mit à pagayer sur une mer calme, où la lune se reflettait comme dans un mirroir. S'éloignant peu à peu du rivage il se dirigeait vers un petit ilot se situant à peine à quelques centaines de mètres du port de Mystra. Sa maison se trouvait sur ce petit bout de terre au milieu de la mer. Il n'y avait aucun signe de vie sur cet ilot, sa femme et sa fille devait certainement dormir et, alors que le soleil se levait, le vieil homme atteignait enfin le rivage. Pour ne pas troubler le sommeil de sa famille et pour perdre le moins de temps possible, il se dirigea dans une petite salle située non loin d'une pièce d'eau, c'est là que ses affaires étaient entreposées. Il ne lui fallu pas beaucoup de temps avant de choisir sa tenue, il opta sans hésiter pour un casque, une cuirasse et des jambières en cuir, cet équipement ne l'encombrerait pas trop au cours de la bataille et le protégera de façon sûre face aux coups ennemis. Il prit ensuite son glaive et son javelot et sans prendre la peine de réveiller sa femme et sa fille, il s'en alla aussitôt comme il était venu à bord du navire.
Seregon se mit à ramer aussi vite qu'il le put. Tout en ramant il observait la mer, elle était toujours aussi calme que lors de son aller vers sa demeure et, c'est avec un regard enfantin, qu'il finit la traversée accompagné d'immenses oiseaux de mer qui le suivirent jusqu'au rivage, comme un chien suit son maitre.
Une fois arrivé au port de Mystra, alors que les oiseaux s'en retournaient déjà porter compagnie aux navires que l'on pouvait apercevoir à l'horizon. Le vieil homme se mit alors à marcher vers la place de rassemblement de la cité. Lorsqu'il fut presque arrivé où il se rendait il rencontra un homme aux cheveux argentés, déjà en tenue de combat. Il s'agissait de Delenda Elorion, un de ses anciens camarade de combat.

- Halte là ! s'écria le nouvel arrivant.

- Seregon brandit sa lance par reflexe, et Delenda l'évita de
justesse.

- Du calme vieux fou ! continua l'homme. Tu ne comptes quand même
pas me tuer ?

Seregon s'aperçu alors qu'il s'agissait ni plus ni moins d'un de ses
vieux camarade et se mit à rire.

- Mais qu'est-ce qui t'a pris de m'arrêter comme ça ? s'étonna Seregon, tu as de la chance d'avoir encore tous tes réflexes, autrement je n'aurais pas donné cher de ta peau.

Seregon se dirigea alors vers son ami et le prit dans ses bras. Cela faisait déjà quelques mois qu'ils ne s'étaient pas vus. Delenda qui vivait paisiblement dans la montagne avec sa femme avait été informé par un éclaireur de la cité qu'une grande menace pesée sur Mystra, il ne lui avait pas fallu longtemps avant de décider de venir aider sa cité natale.
Les deux hommes se mirent alors à marcher ensemble vers la place de rassemblement. Au coin d'une ruelle, un jeune homme semblant pressé manqua de peu de les renverser et tomba. Les deux hommes aidèrent le jeune homme à se relevé, il était brun et avait les yeux marrons, ses cheveux pendaient jusque dans le bas de son dos. Ne possédant que pour habils une vieille tunique déchirée il devait venir du quartier pauvre de la cité.

- Et bien, pourquoi es-tu si pressé ? demanda Seregon.

- La reine a ordonner à tous les hommes de la cité de se rassembler sur la place, une guerre se prépare, répondit le jeune homme, vous n'êtes pas au courant ?

- Si, nous le sommes, répliqua Delenda d'un air plutôt intrigué, comment te nommes tu ?

- Caedusio monsieur ! dit vivement le jeune homme.

- Bien, Caedusio, accompagnes nous jusque la place de rassemblement, termina Seregon. Je suis le général qui te commandera pendant cette bataille.

La petite troupe termina le trajet jusque la place. Une fois arrivés ils aperçurent l'ensemble des hommes de la cité qui attendaient. A la vue de Seregon, tous se mirent en rang et le saluèrent. Seregon n'étant pas habitué à ce genre d'accueil fut dans un premier temps géné puis alla se positionner au milieu des hommes.

- Mystriens ! commença Seregon, notre cité est en danger !

Les hommes de la cité l'écoutaient sans laisser parraitre la moindre émotion.

- Maidos va nous attaquer, poursuivit-il, nous devons le stopper et nous le ferons ! Il sera aux portes de la cité ce soir avec l'ensemble de ses troupes, nous l'attendrons donc. La bataille sera rude, l'issue incertaine, et c'est pour cela que je veux des hommes vaillants. Etes vous tous prêts ?

Tous les hommes poussèrent un immense crit d'approbation, tous semblaient prêts à se battre, tous étaient prêts à mourrir pour leur cité. Seregon était ravis de lire une telle motivation dans les yeux de chacun des mystriens. Le vieil homme prit le temps de contempler sa future armée puis leva sa lance. Une vingtaine d'hommes portant des caisses arrivèrent au centre de la place et mirent leur marchandise sur le sol. Chaque caisse était remplie d'armes, certaines contenaient des glaives et d'autres des poignards. Il ne fallut pas longtemps avant que d'autres porteurs arrivent au milieu de la place, cette fois avec des armures. Chaque cuirasse était marquée d'un glaive et d'un bouclier, le symbole de la cité. Sans attendre
d'ordres, les citoyens mystriens se dirigèrent hâtivement vers les caisses et leur contenu, ils se servirent dans le plus grand calme et la bousculade que Seregon craignait ne se produisit pas. Regardant les mystriens se servir, il aperçu Caedusio qui semblait perdu au milieu de toutes ces armes et alla à sa rencontre.

- Qu'attends tu pour te servir ? l'interrogea Seregon, tu ne comptes
quand même pas te battre à main nue ?

- Non général, j'en serais bien incapable, répondit le jeune homme l'air géné, je en sais pas quoi prendre, continua-t'il honteusement.

Delenda épiant la scène à l'écart se dirigea vers les deux hommes. Il regarda très brièvement son ancien camarade et son regard s'attarda sur le jeune citoyen.

- Vas t'occuper des autres, dit-il en s'adressant à son compagnon, je vais m'occuper de lui.

Seregon ne s'attarda pas et salua son camarade en guise de remerciement.
Delenda entama alors une longue discution avec Caedusio et alternant les regards envers le jeune homme et les équipements, il choisit dans le plus grand soin les armes qui conviendraient le mieux au novice. Après de longues minutes Caedusio était enfin prêt à se battre. Les deux nouveaux compères se mirent alors à la recherche du général, ils le trouvèrent non loin d'une vieille batisse en ruine, il était en train de parler avec d'anciens soldats mais lorsqu'il détourna son regard de ses compagnons et aperçu les
deux nouveaux arrivants il les invita d'un signe de la main et le sourire au visage à venir les rejoindre. Les deux hommes ne se firent pas attendre, en arrivant ils saluèrent l'ensemble des personnes présentes et Delenda s'adresse au général.

- Seregon, puis-je emmener Caedusio à la salle d'entrainement du palais ? demanda l'homme, j'aimerais lui apprendre quelques techniques de combat qui pourraient lui servir pendant cette bataille.

- Oui bien sûr, répondit le général, fais comme bon te semble avec ce jeune homme, l'essentiel étant que vous soyez présents lorsque l'appel sera effectué.

Les deux hommes s'éloignèrent pendant que Seregon reprennait sa discution avec les autres soldats. Ne se situant pas très loin du palais ils ne mirent pas beaucoup de temps à arriver aux portes du palais. Connaissant assez bien les gardes, Delenda n'eut pas de difficultés à pénétrer dans le palais accompagné du jeune homme. Tous les deux traversèrent une immense cour à l'intérieur du palais, sur les pilliers poussaient des plantes grimpantes dont certaines laissaient éclore de jolies fleures multicolores. Au milieu de cette cour se trouvait une fontaine de marbre sur laquelle était gravée des scènes d'amour, c'était là que la reine avait l'habitude de se rendre avec un jeune prince, jusqu'à ce qu'une guerre éclate entre Mystra et la cité voisine. Ne désirant pas s'attarder dans la cour, Delenda pénétra dans une salle faisant face à l'entrée du palais et Caedusio le suivit. Sur les murs de la salle d'entrainement étaient accroché de nombreuses armes, dont certaines avait été utilisées lors de la guerre qui opposa Mystra à l'Empire Ballul. Delenda voyant l'admiration de Caedusio pour toutes ces armes se permit de décrocher l'une des épées et la tendit au jeune homme. Le vieil homme entraina tout d'abord le novice à manier l'épée. N'ayant pas beaucoup de temps pour former Caedusio, il lui montra très brièvement quelques techniques qu'il avait apprit au cours des batailles auxquelles il avait participé. Petit à petit, Caedusio assimila les techniques mais le temps passa si vite, que Delenda n'eu d'autre choix que de stopper l'entrainement et, en compagnie de Caedusio, se mit en chemin pour rejoindre la place de rassemblement. Après quelques minutes à parcourir les rues désertes de la cité, les deux hommes atteignirent la place. L'ambiance y était pesante, beaucoup de soldats savaient qu'ils ne reviendraient pas dans leur cité, tombant sous les coups d'épée de l'ennemi.
Seregon était assis au pied d'un mur, la tête levée, il comtemplait le ciel de façon rêveuse, peut-être en pensant à la place que les dieux lui réservés
auprès d'eux à l'issue de cette bataille. Ne voulant pas interrompre le vieil homme dans ses pensées, Seregon et Caedusio s'installèrent à quelques pas d'où ils se trouvaient et se mirent à attendre le signal du départ. Chacun d'entre eux regardait les visages des soldats, certains souriaient, mais à travers ce sourire était perceptible une grande tension. D'autres jouaient aux dés et tentaient de se détendre comme ils le pouvaient, mais le coeur n'y était pas. Comme la tradition le voulait, aucun soldat n'avait ramener sa femme et ses enfants pour leur dire adieu, chacun d'entre eux avaient promis de revenir une ultime fois dans les revoir.
Le signal fut lancé après quelques minutes d'attente. Seregon se leva et se dirigea vers le centre de la place et commença son discours.

- Soldats, dit-il d'une voix forte, nous partons combattre un ennemi plus fort que nous. Nos chances sont minces, seul notre courage nous apportera la victoire.

Il n'eu pas le temps de continuer son discours que les soldats l'acclamés déjà.

- Soldats, vous avez promis à vos femmes et à vos enfants de venir les revoir après le combat, respectez votre promesse ! Soldats, nous quittons la cité la tête haute et nous rentrerons la tête haute ! Soldats, que les dieux vous protègent comme ils ont protégés notre peuple contre l'Empire Ballul il y a plus de dix ans de cela !

En prononçant ces dernières paroles, Seregon sentait comme une boule dans sa gorge, celle-ci semblait grossir avec le temps qui passait. Il se fraya un chemin parmis les soldats et pris la tête du cortège. Il descendit une longue rue pour finalement arriver aux portes de la cité. Il se retourna et regarda une dernière fois la cité. Les femmes et les enfants regardaient par les balcons et lançaient de l'iris dans la rue où les soldats attendaient que les portes s'ouvrent pour se mettre en formation aux pieds de la cité. De nombreux soldats pour se donner du courage prirent l'une de ces fleurs et la callèrent sous leur cuirasse. Seregon leva alors son bras et on lui apporta son casque, il le prit et le posa sur sa tête. Le casque lui obstruer la vue et il se tourna pour enfin faire face aux portes de la cité. Chaque soldat était déjà prêt à aller combattre, Delenda et Caedusio mirent à leur
tour leurs casques.


(PS : Désolé pour les fautes de grammaire, d'orthographe et autre, je n'ai pas encore pensé à relire en entier mon texte :p)